Le choix des thèmes
Les thèmes
Le thème de l’année est choisi au plus proche de la pensée de Janusz Korczak, en particulier des droits de l’enfant tels qu’il en a établi la liste dès 1912 et qu’il a mis en pratique tout au long de sa vie.
La lecture des quatre albums proposés aux tous jeunes jurés du Prix Korczak, articulée autour d’un thème unique et familier encourage, dans le même temps, l’expression de leur sensibilité et celui de leur réflexion. Travaux plastiques et discussions en sont le support.
2025
Rester ou partir ? Dire ou se taire ? Accepter ou refuser ? Renoncer ou persévérer ? Les enfants, eux aussi, sont confrontés à des choix et il faut les prendre au sérieux, disait Janusz Korczak. Tous les enfants, affirmait-il, ont le droit de désirer et de le faire savoir. Pianiste ? Aviatrice ? Footballeur ?
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2024
A l’orée d’un bois où il a emmené des enfants en colonie de vacances, tout, écrit Janusz Korczak, est tellement bizarre et nouveau, différent de Varsovie, des rues Gesia, Krochmalna ou Smocza. Tout est bizarre et merveilleux. Surtout un très vieux pin, tout tordu et bossu. Les enfants lui en font voir de toutes les couleurs ! Tantôt ils prennent ses branches pour des balançoires, tantôt ils se servent de son tronc comme d’un navire, tantôt il le transforme en train, tantôt en cheval, tantôt en tour de guet de sapeurs-pompiers, tantôt en forteresse.
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2023
L’enfant pris dans les violences des conflits armés, subissant la cruauté et la peur et découvrant aussi le courage et la solidarité qui lui sont révélés et auxquels il prend part.
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2022
Une mère essaye de convaincre son fils d’intégrer l’orphelinat de Janusz Korczak : ici, il pourra manger à sa faim, avoir chaud en hiver, apprendre à lire et à écrire ; tout ce que sa famille, trop pauvre, ne peut lui offrir. Il refuse obstinément. Mais quand Korczak lui dit si tu viens, moi je vais t’aimer, il accepte.
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![5.233_PRIX_DE_LITTERATURE_JANUSZ_KORCZAK_PICTOGRAMME_01](https://www.prix-janusz-korczak-de-litterature-jeunesse.fr/wp-content/uploads/2020/08/5.233-PRIX_DE-LITTERATURE_PICTOGRAMME-2021-LE-JEU-01.png")
2021
On n’a pas le droit on n’a pas le droit – on n’a pas le droit de déranger. Pas plus que dans l’étude, on n’a pas le droit de déranger dans le jeu, écrit Janusz Korczak. Chez soi ou chez les autres, dans la rue ou dans un parc, avec ses amis, en famille ou tout seul, avec plus petit que soi ou bien plus âgé, en s’entraidant ou en rivalisant, en riant, en criant… il n’y a pas de jeu puéril a dit Janusz Korczak et le droit de jouer fait partie des droits de l’enfant qu’il a énoncés.
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2020
Injonction de Janusz Korczak : Aimez l’enfant – et pas seulement le vôtre. Aimez son extrême sensibilité, sa fragilité, ses excès et ses obsessions, sa turbulence, sa possessivité, sa déroutante imagination, son goût pour le merveilleux et la pensée magique. Saluez sa perspicacité, sa générosité, son sens aigu de l’altérité. Aimons les enfants comme sont les enfants.
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2019
« L’enfant a le droit d’être triste même pour la perte d’un caillou » a écrit Janusz Korczak. C’est dire si un simple caillou est parfois un cadeau inestimable, comme peuvent l’être des objets insolites déposés par une vague sur la grève, un parapluie offert par une petite fille à un mendiant, un jour d’orage.
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2018
Tous pareils, tous différents, cela semble une évidence. Mais certaines différences rendent difficile la vie de chaque jour et la relation aux autres. Souvent les « handicapés », quel que soit leur handicap, font peur, les gens se détournent, et c’est dur à supporter. Les livres que nous avons choisis peuvent aider à changer notre regard, à comprendre, à accompagner sans peur, sans préjugés.
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2017
Janusz Korczak a donné à l’orphelinat qu’il a fondé et dirigé en 1912 à Varsovie, le nom de La maison de l’orphelin. Il l’appelait aussi « Le refuge » et y accueillait des enfants sans famille et ceux dont les parents ne pouvaient subvenir à leurs besoins. Se sentir chez soi, à l’abri, tout le monde y a droit et les enfants, plus que quiconque.
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2016
« L’enfant a le droit d’être triste même pour la perte d’un caillou » a écrit Janusz Korczak. C’est dire si un simple caillou est parfois un cadeau inestimable, comme peuvent l’être un geste, un mot, un dessin, une présence. Le bonheur de donner autant que de recevoir.
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2015
L’enfant a le droit de rêver, affirme Janusz Korczak, de ne faire rien et aussi de s’ennuyer. Car, dit-il encore : « un enfant qui ne s’est pas ennuyé devient un adulte ennuyeux ».
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