FORUM DES ENFANTS – ARCHIVES 2016
Message de Muriel Zürcher, auteur de Toile de dragon, lauréate du Prix Korczak 2016 / CM
La vague. Dessins de la classe de CP d’Alexandra Renger. Ecole St Didier.
Paris XVIe arrondissement
Classe de CP de l’école Saint-Gery. Gradignan « On peut » (texte collectif et poétique)
On peut offrir un parapluie à quelqu’un qui en a besoin, des fruits à quelqu’un qui les aime, des coquillages à une petite fille qui joue dans les vagues. On peut offrir un poème, une bise, un câlin, une promenade, un dessin. On peut offrir son amitié, un sourire, le respect. Mais surtout, on peut offrir tout son amour à sa maman.
Atelier d’écriture de la classe d’élèves allophones d’Emmanuelle Wolf. Collège de la Barre. Lausanne.
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Dialogue dans la classe de CP de Valérie Boehm. Institution Vollandes. Genève.
Le parapluie vert de Yun Dong-Jae / Kim Jae-Hong
– Cette histoire m’a donné envie de pleurer.
– Le mendiant est peut-être Korczak.
– J’ai été ému par cette histoire.
– A la fin, moi je pense qu’il est mort de faim.
– De vieillesse.
– Du manque d’amour.
– Mais la fin de l’histoire montre l’image du ciel qui se découvre. On voit de la lumière et je pense que le mendiant est mort heureux, qu’il a fait un beau voyage dans sa mort.
– Le ciel bleu de la fin de l’histoire donne de l’espoir.
Commentaires de lecture des élèves de CM2 de la classe de Yuna Sagnet. Ecole élémentaire Littré (Paris VIème Arndt).
Le Grand cheval bleu de Irène Cohen-Janca /ill. Maurizio A.C Quarello
Amaël : Je vote pour « Le grand cheval bleu » car l’histoire est simple à comprendre et belle. Même les fous ne veulent pas que le cheval (Marco) parte. Ça veut dire qu’il reste toujours un peu de conscience chez les fous. C’est aussi triste car le pauvre cheval a travaillé pour l’hôpital et il devrait être enfermé, apporté à la boucherie. Presque tout le monde se moque de Paolo, on lui dit qu’il vit chez les « fadas ». Cette histoire est pour moi la plus belle et la plus émouvante.
Toile de dragon de Murielle Zürcher/ ill. Lan Qu
Aurélien : J’aime bien « Toile de dragon » car les dessins sont très beaux et l’histoire est compréhensible. Je vous conseille cet album. C’est fantastique de peindre des dragons sur des toiles d’araignées. Je le préfère aux autres car il est émouvant mais pas trop. L’histoire est à la fois recherchée et simple.
La poupée de Ting-Ting de Ghislaine Roman / ill. Régis Lejonc
Eléna : Je vous conseille « La poupée de Ting-Ting » car l’histoire est très belle, touchante. C’est une petite fille qui a perdu son père. Elle n’a qu’une poupée que son père lui a faite en cadeau. Il ne lui reste que ce souvenir. Les illustrations sont magnifiques. Ceux qui n’aiment pas trop lire, peuvent choisir cet album car il n’y a pas trop de texte. Je pense que le cadeau est cette poupée, le titre est d’ailleurs : « La poupée de Ting-Ting ». En tout cas, même si ce livre ne gagne pas le Prix Janusz Korczak, je remercie Ghislaine Roman car son livre est très beau.
La Verluisette de Roberto Piumini / ill. Alain Millerand
Eléonor : J’ai préféré voter pour « La Verluisette » car l’idée qu’un petit garçon malade (Madurer) retrouve la joie grâce à la présence d’un ami me touche beaucoup. Le Vizir doit vraiment aimer son fils, c’est un magnifique cadeau qu’il lui offre. Le peintre (Sakoumat) fait voyager Madurer avec ses grandes fresques qui doivent être merveilleuses, pleines de vie. Ce sujet est pour moi à la fois triste et joyeux. Madurer s’émerveille avec les dessins. Et pour finir, le thème est bien respecté, les cadeaux résident, d’après moi, dans chaque instant partagé avec Sakoumat.
Les cadeaux qu’on ne peut pas toucher :
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Un mot – l’amour – la gentillesse – la vie elle-même – les histoires – un paysage et les cadeaux de la nature – le rêve qui est un cadeau qu’on se fait à soi-même – la confiance – l’éducation – un sourire – un mot – partager – l’amitié – une consolation – avoir des droits – le respect – une sortie – le repos – la solidarité – l’air – à suivre…